LES MOLETTES

Déterminer l'origine de la molette, la clé de la gestion de cette pathologie !

Il ne faut pas perdre de vue que la molette chez le cheval peut n’être que la partie visible d’un problème sous-jacent, en particulier si celle-ci n’apparaît pas de manière symétrique sur les deux membres. 

                                                  DÉFINITION 

                                                  Simplifions les choses ! Une molettes c’est quoi?


                                                  Visuellement :

                                                  La molette est une déformation souple au niveau du boulet en général qui a, comme son nom l’indique, une texture molle au toucher. Il s’agit d’une lésion d’évolution chronique

                                                  En interne : 

                                                  La molette est due à une production excessive de liquide synovial qui vient se loger dans les récessus synoviaux. C’est à dire, un épanchement de la membrane articulaire (molette articulaire) ou de la gaine tendineuse (molette tendineuse) par production excessive de liquide synovial en réponse à une inflammation.

                                                  Récapitulons :

                                                  Il faut imaginer le récessus synovial comme un ballon de baudruche. En condition normale, il est à moitié plein mais lorsqu’il y a une inflammation, il peut se gonfler puis se dégonfler.

                                                  Quand il y a une inflammation, le liquide synovial est produit en plus grande quantité et se loge où il trouve de la place ! Dans ce fameux ballon de baudruche.

                                                    IMPORTANT

                                                   

                                                  Il faut traiter les symptômes mais surtout les causes. Si votre cheval déclare des molettes car il travaille trop longtemps, sur un sol trop mou avec des fers trop petits et qu’il souffre du dos, vous pourrez mettre autant d’argile que vous voulez, les molettes ne partirons pas sur le long terme !

                                                  Le plus important est de trouver l’origine de ces molettes. 

                                                  Il faut savoir que plus une molette est prise à temps, plus on a de chance de la traiter. Installée depuis plusieurs mois voire plusieurs années, il est peu probable qu’elle disparaisse.

                                                  TOUJOURS TROUVER LA CAUSE POUR RÉSOUDRE LA CONSÉQUENCE !

                                                  LES DIFFÉRENTES MOLETTES

                                                  On distingue ainsi deux types de molettes chez le cheval : articulaire ou tendineuse, en fonction de leur origine. Il est également à noter que le terme « molette » désigne les distensions situées en région distale, c’est à dire sous la mi-hauteur du canon, les distensions situées plus proximalement prenant le nom de « vessigon ».

                                                  • Les molettes articulaires du cheval. Lors d’une inflammation au sein d’une articulation, la membrane articulaire va produire une quantité plus élevée de liquide synovial. Ce liquide va chercher à se loger dans les récessus synoviaux articulaires.

                                                  • Les molettes tendineuses du cheval. Lors d’une inflammation au sein d’une gaine tendineuse, la synoviale vaginale va produire une quantité plus élevée de liquide synovial. Ce liquide va chercher à se loger dans les récessus synoviaux tendineux.

                                                  Molettes et vessigons correspondent à la même chose, c’est l’emplacement qui diffère. Les molettes se localisent au niveau du boulet et du paturon, sur les antérieurs et les postérieurs. Lorsqu’elles se situent au niveau du carpe, du tarse, du coude ou du genou, on les nomme vessigons. Le phénomène pathologique est tout à fait le même ! Il existe donc des molettes tendineuses et articulaires mais également des vessigons articulaires et tendineux.

                                                  Les récessus synoviaux ont une place bien définie. Si on connait leur emplacement et leur nature (articulaire ou tendineux).

                                                  En général, les molettes tendineuses sont placées le long des tendons, elles sont vastes, molles, pas bien délimitées et situées en surface. 

                                                  Les molettes articulaires vont se situer en regard d’une articulation, elles sont dures, rondes et  douloureuses pour le cheval.

                                                  LES CAUSES

                                                  L’apparition d’une molette est presque toujours associée à une sollicitation trop importante du membre affecté.

                                                  • Un terrain non adapté : un terrain trop mou favorisera l’apparition de lésions tendineuses, un terrain trop dur aura à l’inverse tendance à favoriser les lésions articulaires.

                                                  • Les défauts d’aplombs, un défaut dans le parage et/ou la ferrure. Par exemple, un pied trop serré dans un fer voit sa vascularisation diminuée. Un pied mal équilibré peut créer des tensions parasites dans tout le membre et des traumatismes.

                                                  • Un travail excessif. Solliciter les articulations de vos chevaux à l’excès les traumatisent. L’apparition de molettes est un signe d’alerte avant l’apparition de pathologies plus graves comme l’arthrose, par exemple.

                                                  • La présence d’autres pathologies articulaires peut déclencher des molettes. En cas de synovite ou de capsulite, le cheval a plus de risques de développer des molettes articulaires. La présence de tendinite favorise le développement des molettes tendineuses.

                                                  LES INTERVENANTS

                                                  Il est primordial de demander l'avis de professionnels lorsqu'une molette apparait sur le membre de votre cheval. L'intervention de différents professionnels peut être nécessaire :

                                                  • Vétérinaire : il pourra alors établir un diagnostic à l’aide d’examens comme l’échographie ou la radiographie, et vous aider à comprendre la cause de ces molettes.

                                                  • Ostéopathe : une dysfonction ostéopathique peut être directement mise en cause. Si votre cheval présente un blocage d’une articulation, celle-ci peut manifester sa gêne en formant des molettes. Le blocage peut aussi se localiser bien plus loin. Un dos verrouillé force le cheval à reporter son équilibre sur un postérieur, par exemple. Ce dernier travaillant plus que l’autre aura plus de chance de développer des molettes.

                                                  • Maréchal : la gestion de la ferrure est très importante pour cette pathologie. Le confort du pied est primordial.

                                                  • Masseur : il agit directement sur les molettes articulaires et tendineuses par le biais d’un massage lymphatique. Par ces techniques, il permet une meilleure irrigation nerveuse et vasculaire, un meilleur retour veineux et un meilleur drainage lymphatique du membre. Il aide donc à faire disparaître ou réduire la présence de molettes.


                                                  LES SOLUTIONS ALODIS


                                                  MOLETTE "JEUNE" (1 à 15 jours depuis l'apparition) 

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                                                  Deux doses (20ml)
                                                  par jour



                                                  Help Circu    

                                                  Deux doses (20ml) 
                                                  par jour

                                                  EN EXTERNE ·


                                                  Gun Tare

                                                  Tous les jours jusqu'à diminution

                                                  MOLETTE INSTALLÉE (plus de 15 jours depuis l'apparition) 

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                                                  Deux doses (20ml) par jour pendant 15 jours, puis une dose par jour (10ml) jusqu’à la fin de la cure. Et en entretien lors des phases d’effort intense.

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                                                  Lors de phases intenses de travail.



                                                  Anti Choc

                                                  Lors du travail plus classique.

                                                  VOS INDISPENSABLES POUR LA GESTION DES MOLETTES


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