LA RESPIRATION DU CHEVAL

L'importance de la respiration chez le cheval de sport


Les vétérinaires en médecine équine rapportent qu'environ une consultation sur cinq concerne un problème respiratoire.

                                                            DÉFINITION 


                                                            Le système respiratoire du cheval est la partie de son anatomie qui assure l'alimentation des organes en oxygène, essentiellement des voies aériennes, et une paire de poumons.

                                                            Le système respiratoire équin est composé de : la bouche, les naseaux, la cavité nasale, le sinus frontal, le pharynx, le larynx, la trachée, les poumons, les bronches, les bronchioles, le diaphragme, les côtes et les muscles intercostaux. 

                                                            Comme les chevaux ne respirent que par leur nez, les naseaux sont la principale entrée/sortie des voies aériennes. La fonction première de l’appareil respiratoire du cheval, en particulier pendant l’entrainement, est d’assurer l’échange de gaz : il fournit l’oxygène au sang, élimine le dioxyde de carbone du corps, et participe à la thermorégulation et au maintien de l’équilibre acido-basique.

                                                            Le système respiratoire du cheval est similaire à celui de l’Homme. Leurs poumons sont proportionnellement aussi gros que les nôtres. Ils pèsent environ 7 kilos et possèdent un grand nombre d’alvéoles.

                                                              À SAVOIR

                                                             

                                                            Un cheval ne peut pas respirer par la bouche.

                                                            LE SYSTÈME RESPIRATOIRE, COMMENT ÇA FONCTIONNE ?


                                                            LE RYTHME :


                                                            Bien que les taux de respiration varient largement entre les différents chevaux, le taux moyen au repos de la respiration se situe habituellement entre 8-12 respirations par minute

                                                            La chaleur et l'humidité peuvent augmenter le taux de respiration considérablement.

                                                            La respiration va souvent changer si le cheval est stressé ou en détresse, et peut donc être utile pour déterminer l'état de santé de l'animal.

                                                            COMMENT ÇA MARCHE ?

                                                             

                                                            Au galop, le cheval respire au rythme de chaque foulée : 

                                                            • Les muscles abdominaux tirent les membres postérieurs vers l'avant dans la phase de suspension du galop, les organes à l'intérieur de la cavité abdominale sont poussés vers l'arrière à partir de la membrane, cela porte l'air dans les poumons et pousse le cheval à inhaler

                                                            • Comme le col est réduit au cours de la phase prolongée du galop, les membres postérieurs se déplacent vers l'arrière et le contenu des intestins se déplace vers l'avant, poussant dans le diaphragme et expulsant l'air hors des poumons.

                                                            Plus la respiration de votre cheval va chuter rapidement après l’effort, plus il sera en forme.

                                                            L’entraînement n’aura pas de réel effet sur le système respiratoire, comparé aux systèmes musculaire ou cardiovasculaire. En effet, c’est l’adaptation de ces deux derniers systèmes qui va par exemple entrainer une augmentation de l’absorption d’oxygène, et une diminution de la fatigue respiratoire. On ne pourra pas augmenter la capacité de ventilation des poumons ou la vitesse d’échange des gaz (oxygène et dioxyde de carbone) ; facteurs déterminants de la capacité d’exercice.

                                                            La seule amélioration qui peut se produire avec de l’entrainement est le renforcement des muscles des voies aériennes supérieures (naseaux, pharynx, larynx), mais il n’y aura pas de réel changement du système respiratoire. En effet, des recherches ont montré que l’entrainement a peu d’effet sur les voies respiratoires inférieures, et conclu que le système respiratoire du cheval n’est pas bien adapté aux demandes du cheval de sport.


                                                            Les récepteurs olfactifs du cheval sont situés dans la muqueuse de la cavité nasale supérieure. En raison de la longueur de la cavité nasale, il y a un grand espace pour ces récepteurs. Ainsi le cheval a une meilleure capacité olfactive qu'un humain.

                                                            LES PROBLÉMATIQUES

                                                            Les chevaux sont particulièrement sujets aux problèmes respiratoires :

                                                            • inflammation,

                                                            • irritation,

                                                            • allergies,

                                                            • infections.

                                                            Les chevaux ont des voies respiratoires fragiles, et sont très sensibles aux poussières et moisissures. Ils peuvent alors développer de l’emphysème, donc une inflammation de l’appareil respiratoire.

                                                            Avec le temps, leurs poumons perdent en élasticité et se fibrosent, ce qui les rends plus vite essoufflés à l’effort. Ils deviennent aussi plus fragiles face aux virus et bactéries agressant leur système respiratoire. Ce qui donne l’insuffisance respiratoire.

                                                            La petite toux de début de travail doit être considérée comme un problème respiratoire chronique si elle persiste depuis plusieurs mois sans répondre au traitement.

                                                            LES SOLUTIONS

                                                            Le vétérinaire donnera surtout des consignes concernant l’environnement du cheval, la diminution de l’exposition à la poussière étant la priorité.

                                                            Une des solutions les plus concrètes étant de mettre le cheval au pré de façon à éviter les poussières contenues dans la paille ou les copeaux mais surtout le foin.

                                                            QUELQUES POINTS À CHECKER POUR AIDER SON CHEVAL AU QUOTIDIEN :

                                                            • Il est important de maintenir une bonne qualité d’air dans l’écurie avec un bon système de ventilation et donner aux chevaux le plus de temps possible à l’extérieur.

                                                            • Réduire la poussière et la pollution, il est conseillé de ne pas balayer ou herser lorsque les chevaux sont présents.

                                                            • Arroser régulièrement les zones d’entrainement et les écuries.

                                                            • Une litière de qualité et sans poussière est à privilégier pour assurer la bonne santé du système respiratoire des chevaux.

                                                            • Mouiller le foin, et ne pas nourrir les chevaux au sol réduira également leur inhalation de poussière.

                                                            • Désinfecter les seaux d’eau et de granulés pour limiter les bactéries et poussières.

                                                            Malheureusement, quand il s’agit d’hypersensibilité ou d’insuffisance respiratoire, le traitement médical ne permet pas de guérir la maladie. Le vétérinaire utilisera en général des corticoïdes et des bronchodilatateurs afin de soulager le cheval, mais une fois leurs effets disparus les symptômes reviendront.

                                                            Il est donc important de mettre en place un accompagnement de fond pour suivre le cheval. 

                                                            Les plantes et les huiles essentielles étants appropriées dans le suivi respiratoire.

                                                            LES SOLUTIONS ALODIS :


                                                            SOUTIEN QUOTIDIEN :

                                                            EN COMPLÉMENT DE FOND ·


                                                            Help Respi    

                                                            10ml (2 c. à café) 
                                                            par jour pendant 50 jours.  

                                                            EN CAS DE PHASE DE TOUX ·


                                                            Respi Confort    

                                                            10ml (2 c. à café) 
                                                            par jour pendant 5 jours.

                                                            ACCOMPAGNEMENT AU TRAVAIL ·


                                                            Vaso Respire    

                                                            Une noisette pour les deux naseaux et en massage sur la zone oesophage.

                                                            ACCOMPAGNEMENT DE L'ÉMOTIONNEL FACE À LA QUALITÉ RESPIRATOIRE :

                                                            EN COMPLÉMENT DE FOND ·


                                                            Help Stress    

                                                            Une dose (10ml) 
                                                            par jour pendant 50 jours

                                                            EN OLFACTION ·


                                                            Stop Stress    

                                                            Un spray dans l'environnement ou de chaque coté de l'encolure, sur le garrot et le poitrail.

                                                            Le plus important reste, comme toujours, d'écouter son cheval et ses besoins. Il est tout à fait possible d'adapter

                                                            les doses et les produits en fonction.

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                                                            Article écrit par Mathilde Bachotet, masseur équin & canin